Le sable …

… humide de préférence !

Au bord de l’Estuaire de la Gironde, la découverte de l’estran de la plage des Vergnes fut mon premier terrain de jeu. Un bâton, une serfouette ou un râteau permet un trait pur, contrastant et indestructible. Seul le flux en viendra à bout. En quelques heures, la marée prépare une nouvelle page blanche.
Seul hic, l’océan est un peu loin de Genève.

En avril 2011 au bord de l’Arve, la décroissance du débit a laissé apparaitre une petite étendue de sable où j’ai pu réaliser un tracé simple. Quelle belle surprise le lendemain, des amateurs de land art ont accentué une partie du trait en y enchâssant des galets.

Sur le sable sec, sans marées ou après les mortes eaux, le trait est plus large et flou. Le passage, le vent et d’autres éléments naturels estompent rapidement le tracé.